Six diables apparaissent au coin de la rue de Brest, habillés d'un costume ample noir (faisant penser aux samouraïs) et d'un maquillage rouge flambant, avec des yeux et un sourire éclatants qui ne vous laissent pas indifférents ! Ils déambulent dans la rue avec leurs « tambours maléfiques » et nous livrent un vrai moment festif !
Ils font peur ! Ils ont une artillerie digne de vrais robocops du feu d'artifice ! Ils nous envoûtent, ils se dirigent droit sur nous, ils battent de leur poignet sur leurs instruments de l'enfer. Musique tribale, musique étonnante, rythme effréné, petit à petit, on est pris dans une transe incroyable qui nous fait perdre tout raisonnement : la danse a pris possession de notre corps ! Ils grimacent, ils nous tirent la langue, ils ont les yeux explosant de fureur. Ils poussent des cris de guerre, ils éveillent (ou réveillent ?!) des pulsions animales. Ne s'arrêtant jamais de jouer, ils entourent et tournent autour de certaines personnes qu'ils ont réussi à attraper, comme lors d'une cérémonie mystérieuse...
Tous les gens sont entraînés dans cette course folle, une procession au rythme du battement du coeur. Le public est ainsi emporté jusqu'à la ronde de ces diables, qui s'enflammeront comme des fusées, et feront exploser de partout les flammes éblouissantes d'un véritable feu de lumière !
Texte : Catriona Laing
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