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Cinq hommes et cinq femmes composent le tableau qui dépeint toutes sortes de relations amoureuses. Parfois en couple ou en solo, les dix danseurs déploient toutes les gestuelles empruntées à diverses danses pour défendre avec des codes contemporains une danse populaire.
Le spectacle commence avec la rencontre d’un couple autour d’un bouquet de fleurs. C’est l’image de la relation amoureuse. Mais la jalousie s’immisce lorsque l’amoureux porte son regard sur une autre femme et c’est la scène de ménage assurée. Les autres danseurs entrent en scène pour former une sorte de ronde et tapent des mains pour créer un rythme et des sonorités flamenco.
Sur un air musical traditionnel espagnol, les danseurs prennent possession de la scène et esquissent leurs premiers pas dansés.
Lorsqu’ils sortent de scène, un homme se retrouve seul avec le bouquet de fleurs qu’il lâche par terre. Une femme arrive et ramasse le bouquet. Très vite, il devient l’objet d’un jeu de séduction mouvementé. Ils roulent ensemble à terre et semblent s’affronter. Mais de nouveaux prétendants accourent pour saisir le bouquet et séduire la demoiselle. La scène se transforme en ring de combat de la séduction jusqu’au moment où une femme débarque furieusement pour tirer des coups de revolver et achever celui qui lui a fait de la peine. Ah jalousie, ah trahison, quand tu nous tiens, la déception est violente...
Après cet instant de répit, les danseurs invitent quelques personnes à flâner sur scène avec eux, le temps d’une promenade, le temps d’une rencontre éphémère. Quelques couples se reforment et dansent langoureusement au milieu des passants puis la place est laissée à un couple qui semble avoir des difficultés à se séparer. En vérité, la femme, trop amoureuse, refuse que son homme la quitte et le retient péniblement. Cela fait de la peine, elle est triste à voir, et lui, est pathétique dans sa froideur à son égard. Ah, les hommes !
Changement de situation, les danseurs saisissent des bancs les enchevêtrent les uns après les autres dans un mouvement circulaire pour courir et danser dessus dans un jeu d’équilibre et de déséquilibres. À cela, s’ajoutent des tables donnant une ambiance de banquet devant lesquelles les couples sont assis et semblent complices.
La même danse collective qu’au début du spectacle remplace le chaos pour laisser les cultures se mélanger et trouver l’harmonie de l’union. La cadence s’accélère, chacun se laisse aller à une certaine joie et ivresse avant de s’évanouir pour conclure ce spectacle magnifiquement sensuel ...
Texte : Carole Michel
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