Prélude au FAR Pour ses vingt ans, le FAR s'est offert un copieux prélude, avec pas moins de onze compagnies programmées. Juché dans les hauteurs de Morlaix, le quartier de la gare a servi de théâtre à cette soirée. Les spectateurs ont ainsi pu découvrir la diversité de ses ambiances, du parvis dégagé de l'église St Martin à l'école Notre-Dame de Lourdes nichée auprès d'une petite chapelle. Mais le clou de ce prélude reste probablement le lancer de pétales depuis le viaduc, exceptionnellement ouvert pour l'occasion. Inauguration du FAR lancer de pétales du viaduc 19h33 : « Un an, deux ans, ... vingt ans ! ». Il faut mobiliser doigts de main et doigts de pied pour compter les années qui passent. Au premier coup de canon, des milliers de pétales blancs s'envolent du haut du viaduc. Merveilleux spectacle que beaucoup comparent à des flocons de neige tombant doucement sur la place de l'Hôtel de ville. L'émotion est d'autant plus forte que chacun était invité à participer à l'événement en lançant un petit paquet de pétales. Jusqu'à minuit, les Morlaisiens, touristes et autres curieux ont pu traverser le viaduc et admirer la ville enneigée. Programmation débridée Kaléidoscope de la soirée Dérézo - Paper Men Côté théâtre, citons le duo clownesque des Mine de Rien qui décrit les querelles de voisinage de Marie-Joséphine et Madeleine. La compagnie espagnole Los 2Play joue également la carte de l'humour pour mettre en scène le retour d'une ancienne gymnaste de compétition. Le théâtre comme moyen de réinsertion sociale ? C'est le parti-pris adopté par le Théâtre de la Greluche, qui offre une seconde chance à des marionnettes fort mal en point. Les histoires incompréhensible du Théâtre de la Greluche Les élèves de l'atelier cirque de Morlaix Animation Jeunesse montent des pyramides humaines... Après quelques années de travail, peut-être pourront-ils se risquer à l'exercice périlleux du fil-de-fer, à l'image de la performance des funambules de Duo du Haut ? A quelques milles de là, les Fils du Poissonnier entament leur première chanson devant l'église St Martin. D'entrée de jeu les trois frangins installent une ambiance joviale et détendue. Ils retirent dans leurs filets des histoires de famille, d'amour et de poisson. Tout autre univers que celui du Théâtre de la Corniche, dont le spectacle est basé sur des chansons de Communards. Celles-ci recèlent des perles d'argot : savez-vous ce qu'est le rouquin, un calenché ou un pourliche? Et pour clore la soirée en fanfare, rien de tel qu'un « Orchestre à Dansoir » avec les musiciens de Mazalda. Il vivra ! Note : Le rouquin ? Le vin voyons ! Moins drôle, le calenché est un macchabée. Et le pourliche n'est rien d'autre que le pourboire. Texte : Camille Poiraud / Photos : lefourneau.com La soirée en photos
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